Question:
Comment devenir photographe?
Bobo
2009-08-08 08:32:22 UTC
Je suis passionnée de photographie et j'aimerai en faire mon métier. Je ne suis pas intéressée par les photographies de mode; j'aimerai faire des photographies à la manière d'Olivier Föllmi et de Yann Arthus-Bertrand. J'aimerai savoir quelles études sont recommandées. N'est-ce pas trop difficile d'en vivre ? Faut-il exercer une autre profession à côté pour s'en sortir ?
J'aimerai avoir des conseils de photographes professionnels.
Merci d'avance.
Six réponses:
Cédric (Aube Nature)
2009-08-12 04:17:35 UTC
Bonjour



Il existe principalement deux statuts de photographes (je ne parle pas des journalistes reporters photographes, car c'est encore autre chose) : auteur photographe et artisan-photographe.



Le premier réalise essentiellement des photos destinées à l'illustration, et peut vendre certaines photographies au titre d'oeuvres d'art.



Le second fait ce que l'on appelle de la "photo sociale" : mariages, baptèmes, photo industrielle, portraits... Ce qui n'est pas autorisé en statut auteur.



Olivier Föllmi et YAB sont des photographes auteur, c'est-à-dire qu'ils travaillent essentiellement dans l'illustration (au sens large du terme).



Le statut d'auteur dépend de l'AGESSA (mutualisé sociale des auteurs) et est une activité BNC (bénéfices non commerciaux) ; le statut peut être très intéressant quand il est utilisé en activité secondaire (ce que font énormément de photographes pros, dont moi, pour débuter leur activité en toute sérénité et en préservant une sécurité financière grâce à un autre emploi à côté)



Pour plus d'informations sur les statuts de photographes, les possibilités offertes :

http://blog.aube-nature.com/?2007/02/20/102-agessa-choix-statut-photographe-professionnel

http://vereeck.romandie.com/post/13253/163958



Et pour débuter comme auteur photographe (toutes les démarches) : http://blog.aube-nature.com/?2009/08/11/104-agessa-declaration-activite-auteur-photographe



Pour ce qui est d'en vivre, disons qu'il faut pouvoir réaliser les photos qui se vendent. En paysage par exemple, rares sont ceux qui y arrivent. La photo aérienne fonctionne assez bien (je pratique) mais demande des moyens (nécessité de se faire piloter, ce qui n'est pas donné) et des connaissances. L'animalier et la photo nature sont de plus en plus pratiqués et donc concurrentiels. La photo environnementale aussi, mais elle a de l'avenir.



Sinon oui, au début il est plus sage d'exercer autre chose à côté, ne serait-ce que pour assurer ses arrières. Il arrive que nous n'ayons aucun revenu durant 1 mois ou 2, puis que nous levions un "gros" contrat de temps en temps (plusieurs milliers d'euros). Ou que nous fassions plusieurs petites ventes coup sur coup. C'est assez aléatoire finalement :-)



La dernière chose : savoir se vendre, se faire connaître, si l'on se spécialise par exemple sur une région, proposer ses photos aux collectivités locales. Démarcher les éditeurs, les magazines.



On dit toujours que le boulot de photographe auteur, c'est 70% de relations commerciales... C'est certainement vrai pour ceux qui en vivent totalement !



Voilà ;-)
Ǿctobre Ʀouge
2009-08-08 16:19:51 UTC
salut.



Je suis graphiste en semaine et le we, je suis photographe, plutôt spécialisé dans les mariages.



Pourquoi ?

Déjà, c'est un des rares secteurs ou il y a encore du boulot et j'aime shooté "l'instant" et du portrait hors, les mariages, tout le monde est heureux et il y a foule de sujets a prendre.



Mon cursus :

j'ai 38 ans, je fais de la photo en amateur depuis l'age de 17 ans. J'ai suivis un cursus d'art graphique pour en faire mon métier : l'infographie.



le "passage"

faisant des photos de mariages en amateur et ayant un certain bagage a ce niveau, j'ai pris des cours par correspondance pour m'assurer un diplôme d'état... mais ça, je l'ai fait a plus de 30 ans ;)



si je ne devais vivre que de mes photos, ca serait impossible. Le marché du numérique a profondément changé les règles de la photographie et aujourd'hui n'importe qui peut se prétendre photographe... D'ailleurs je vois souvent des amateurs avec de véritable monstre entre les mains et... incapable de s'en servir correctement ;)



je me positionne donc en outsider, bossant la semaine en infographie, je peut attaquer le marché avec des prix attractifs sans altérer pour autant la qualité du travail... et oui, pas de charges ou très peu, forcement, c'est plus souple pour les tarifs ;)



J'ai ciblé ma clientèle de façon rigoureuse, il m'arrive de refuser de couvrir un mariage parce que le felling ne passait pas avec les mariés... je vise les couples jeunes, pas très fortuné, orientés mariage "sympa" plutot que standing... même si ca paye mieux, les mariages "standing", on s'y fait chier et la concurrence est très soutenue



Pourquoi ca marche ?

comme je te le disais, j'ai ciblé et j'ai pris très grand soin a adapter mon mode de communication. Je ne pube pas. Jamais. J'utilise le bouche a oreille bien plus efficace.



avec le recul, je pense qu'il te faut déjà un "regard", le fameux "oeil du photographe", le miens, je l'ai appris en transposant ce que je fait en graph aux photos, tu l'aura deviné, j'ai donc des bases solides me permettant de m'exprimer au travers des photos que je fais... et je vend.



Mon conseil :

shooter, shooter, shooter... et s'assurer un diplôme d'état. Malgré 15 ans de photo amateur, je peux t'assurer que j'en ai appris lors de ma formation et que je m'en sers a chaque fois que je prend l'appareil ^^
Luna3412
2009-08-08 15:48:36 UTC
Bonjour

Voici ce que j'ai trouvé sur le site de l'Onisep. En espérant vous avoir aidé.



Reporter-photographe

Le reporter-photographe est un témoin de son temps. Appareil photo en bandoulière, il parcourt le monde pour saisir des images de l'actualité (conflit armé, paysage tropical, cabinet ministériel...). Un métier fascinant qui reste difficile d'accès.



Synonyme(s) :

photo-journaliste,photographe de presse,photographe



Domaines professionnels :

Audiovisuel , Information communication



Centres d'intérêt :

enquêter, rechercher, analyser l'information , exercer un métier artistique ou créatif , informer, communiquer , me déplacer souvent , travailler à l'étranger



Nature du travail

Fixer un moment, un événement

Le reporter-photographe fournit aux titres de presse les clichés qui viendront enrichir les articles d'actualité.

Plus qu'une simple illustration, ses photos sont des éléments d'information à part entière, qui présentent une certaine vision du monde, fixent un moment précis de l'histoire.



Se plier à l'urgence de l'info

Selon l'actualité, il peut travailler sur un événement ponctuel (l'arrivée du Tour de France, un meeting politique...) ou chercher à illustrer un fait d'actualité dans sa globalité (mouvement social, conflit armé...).



Réussir un scoop

Le rêve de chaque reporter-photo est de réussir un jour à prendre LE cliché unique et inédit, pour devancer les concurrents et saisir l'action sur le vif.

Cette quête du scoop pousse parfois certains photographes de presse au sensationnalisme, au mépris souvent du code éthique de la profession. Ils sont alors connus sous le nom de paparazzi.



Conditions de travail

Surtout en tant qu'indépendant

La majorité des professionnels travaille en tant qu'indépendants, c'est-à-dire qu'ils collaborent avec différents journaux et magazines sans aucune obligation d'exclusivité. Leur salaire n'est ni fixe, ni mensualisé.

En tant qu'auteurs de leurs photos, leur rémunération est basée sur des droits d'utilisation et de reproduction des clichés (droits d'auteur).



Au service d'une agence

Les postes de salariés permanents au sein des titres de presse sont rares. Le reporter-photo travaille surtout pour les agences (agence France-Presse, Vu, Vandystadt.).

Ces dernières jouent le rôle de médiateur. Elles archivent leurs clichés, les proposent aux rédactions susceptibles d'être intéressées par le sujet et s'octroient une commission sur le prix de cession des images.



En solo ou avec les confrères

Lorsque son reportage ne répond pas à une commande, la difficulté du photographe est de vendre ses clichés aux rédactions. Parfois, il forme un duo avec un journaliste pigiste pour livrer le reportage clé en main.

Par ailleurs, ces professionnels s'organisent de plus en plus en collectifs associatifs afin de partager les frais.



Vie professionnelle

Un marché axé sur le people

Révolution numérique, course à la concurrence, prépondérance de la télévision... ont entraîné des bouleversements dans la photographie de presse. Si cette dernière occupe toujours une place prépondérante, elle tend à changer de nature.

Par exemple, le grand reportage est de plus en plus souvent remplacé par une photo d'illustration et de people .



Un accès difficile

Si ce métier fascine, il n'en demeure pas moins très difficile d'accès, à cause de la législation, des difficultés liées au démarchage et à la publication, à la concurrence...



Les mythiques agences (Gamma, Sygma et Sipa...), rachetées, parfois à plusieurs reprises, sont revenues dans la course, mais c'est dans les collectifs de photojournalistes que pourrait se situer l'avenir du métier.



Multiplier les opportunités

Les reporters-photographes multiplient les productions annexes (galeries, expos, édition, plaquettes publicitaires). Certains passent derrière la caméra et se reconvertissent en journalistes reporters d'images. Quelques-uns deviennent rédacteurs en chef photo ou chefs de rubrique.



Rémunération

Salaire du débutant

De 1300 à 2300 euros brut par mois.



Compétences

Passionné et érudit

Le reporter-photographe est d'abord un passionné d'images, qui sait regarder, mettre en scène et même anticiper les événements. Curieux de tout et doué d'une solide culture générale, il suit l'actualité de près pour en analyser les impacts.



Au courant des technologies

Essor du numérique oblige, une parfaite technique photographique va désormais de pair avec la connaissance des outils informatiques (logiciels de stockage et de retouche d'images). La maîtrise d'au moins 3 langues, dont l'anglais, se révèle indispensable.



Persévérance et sens du contact

Sur le terrain, ce professionnel allie goût du risque, persévérance, disponibilité et forme physique. Pour vendre ses sujets, quelques facultés commerciales et un bon sens du relationnel sont également un sérieux atout.



Cumuler les centres d'intérêt

La formation en école de journalisme et la constitution d'un book (dossier de travau
anonymous
2009-08-08 15:42:05 UTC
bonsoir

pose ta question sur Google

salut et bon week-end
Ronald
2009-08-12 08:35:27 UTC
* tu achètes un appareil photo

après faut déclencher et déclencher, regarder , visiter, courir , avoir des contacts,,,

pour les études ça dépend où tu habites, certaines coutent chéres et pas très rentables..

ensuite chaque "photographe pro ou amateur" à sa vision du métier

je crois qu'il n'est pas facile d'en vivre, je vois plus la version d'un boulot à côté et le boitier à la portée de la main afin de faire différents clichés et de les revendre aux intéressés....
Samir Nasri
2009-08-08 15:46:26 UTC
passes par un centre de formation


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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